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Grand jeu concours!

Avis aux bloggeurs!

 

Nous organisons un concours de commentaires! Attention, certains partent loin de la ligne des starting blocks! Donc, ce jeu est hebdomadaire: chaque semaine, celui ou celle qui nous aura laissé le plus de commentaires recevra... Une carte postale personnellement! Et en plus, selon la limite des stocks disponibles, nous essayerons de glisser un authentique cadeau de type "fallait pas" © !

 

N'oubliez pas de nous envoyer votre adresse postale (sur le blog ou par mail) si vous souhaitez la recevoir!

 

Seule exception autorisée: les candidats Marcelle, Ifig, et Irène ont d'ores et déjà un jocker.

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 03:50

                 P1020763La rédactrice en chef, ayant appris il y a quelques jours le décès de son plus vieil ami, se retrouve en manque d'inspiration... Et suite aux nombreuses réclamations de nos lecteurs, il me revient la mission d'écrire cet article.

            Arrivés à "Windy Welly", nous reprenons la route afin de rejoindre Whanganui. Cette ville est le point de départ pour parcourir la "Whanganui River Road", route sinueuse et superbe dominant la rivière du même nom. Nous admirons le paysage avec des points de vue à couper le souffle.

            Manquant de temps, nous n'irons pas au parc national mais nous enchaînerons pour atteindre New Plymouth et le Mont Taranaki via la Surf Highway 45.  

            Ce volcan de 2525 mètres est le plus jeune des trois volcans des environs et est encore en activité. Sa dernière éruption datant de plus de 350 ans, les volcanologues pensent que celui-ci peut se réveiller à n'importe quel moment...rassurant!   P1020801

           Mais bravant notre peur et prenant notre courage à deux mains, nous entreprenons une courte marche de 2 heures, le "Véronica Loop", qui offre les plus belles vues du volcan, sans pour autant atteindre le sommet. Nous avons, une fois de plus, un superbe temps nous permettant d'admirer le volcan dans toute sa splendeur! Magnifique.

           A peine la marche terminée, nous repartons pour les Waitomo Caves, qui sont des grottes de roches sédimentaires privées!! En effet, en Nouvelle Zélande les propriétaires terriens sont aussi propriétaires du sous-sol...

          Nous faisons donc la visite de plus grande des grottes et surtout la plus connue pour ses vers luisants. Nous entamons la visite par une descente dans la grotte et c'est un spectacle saisissant, nous sommes émerveillés par cette cathédrale de stalactites. Le guide nous raconte que cette grotte a été découverte par bateau, il y a à peine un siècle, par un ancien chef Maori.

          Nous continuons la visite, justement en bateau afin d'admirer les fameux Glowworms, et là quel spectacle!! Des millions de vers luisants illuminent les parois et le plafond de la grotte, nous naviguons dans un silence religieux, fascinés par ce ciel vert étoilé.

          Malheureusement nous n'avons ni le droit de photographier ni le droit de filmer, ses images devront donc rester ancrées dans notre mémoire!

             P1020865 Durant ces derniers jours en Nouvelle Zélande, nous manquons de temps, c'est pourquoi les journées et les kilomètres s'enchaînent et nous sommes aussi obligés de faire l'impasse sur quelques destinations et activités comme par exemple, le fait de voir des Kiwis (on ne peut les voir que dans des lieux spécialisés car, nocturnes, ils se font trop discrets dans la nature).

         Notre dernière étape avant de rejoindre Auckland sera Matamata, ville connue pour abriter le site de "Hobbittown" de la trilogie du Seigneur des Anneaux, et ses Wairere Falls, des chutes d'eau vers lesquelles nous faisons une ballade de bon matin, traversant une foret primaire peuplée d'oiseaux.

        Nous profitons aussi d'une journée de détente et d'un dernier bain de soleil en passant un après midi aux Opal Hot Springs où nous rencontrons des professeurs locaux cool et relax donnant, une fois de plus, l'envie à Emilie de venir enseigner ici...

         Nous arrivons à la fin de quatre semaines en Nouvelle Zélande, et ce que nous retenons, ce sont avant tout les paysages fantastiques et surréalistes, c'est comme si toutes les merveilles de l'Europe étaient réunies dans un seul pays. On se souviendra aussi des animaux étonnants et curieux tel que les possums, fantails, tuis et wekas, et des locaux plein d'humour et humbles, entretenant leur "cool et relax" attitude!

        Enfin, une fois de plus, nous avons eu de la chance avec le climat et avons profité d'un temps superbe, nous permettant de bien profiter des activités de plein air!

        Nous partons maintenant pour l'Amérique du Sud et Santiago du Chili et décalage horaire oblige, nous nous apprétons à vivre deux fois le 15 Avril 2011!!!

  

Vamos!

 

 

 

 

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 00:11

P1020625          Au nord-est de l’île du sud se situent les étranges Marlborough Sounds, un ensemble de bras de mer, de pointes de terres, de collines, de plages et de plans d’eau, nés de la dernière période glaciaire (il y a 15000-20000 ans), à la fin de laquelle la mer a englouti les vallées les plus basses. On les atteint en parcourant une route comprenant une quantité impressionnante de virages.

Queen Charlotte Track est la principale randonnée de la région, similaire à celle du Tasman National Parc et qui consiste aussi en une promenade en forêt longeant des criques, plages et baies de toute beauté.

Contrairement aux autres sites naturels que nousP1020658 avons visités, celui-ci n’est pas un parc national mais une propriété privée. Les jolies et spacieuses propriétés de bord de mer que nous apercevrons le long des Sounds font rêver… 

 Nous nous contenterons cette fois encore d’une simple mais jolie balade de quelques heures au lieu du trek de 71km, avant de reprendre la route en direction de Picton, où le ferry et la traversée retour vers Wellington nous attendent. Et quel trajet ! Nous verrons des colonies de dauphins, dont certains viendront jouer, sauter tout près du bateau… J’aurai même la chance d’être le témoin d’un superbe salto arrière !

Nous reprendrons aussitôt la route vers le nord, cette fois par l’est de l’île, afin de découvrir d’autres lieux que ce que nous avions traversés (à l’ouest) lors de notre descente vers le sud.

P1020696

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:22

P1020375Après ces quelques jours de pluie et de fraîches nuits (mais que d’étoiles lumineuses et scintillantes dans le ciel !), nous nous dirigeons vers un microclimat de douceur et de soleil, dans le nord de l’île. Les nuits n’en seront que plus éblouissantes, mais froides. Peu importe, nous réchauffons le van le soir en préparant de bons petits dîners, et sommes équipés de bonnes couvertures.

Nous faisons halte dans le village de Punakaiki, dans lequel une petite balade le long des falaises s’impose. Une fois encore nous nous retrouvons devant les bizarreries de la puissante nature : le mouvement des plaques a donné aux roches dolomites calcaires des formes de crêpes, sur lesquelles l’eau se précipite par marée haute, rejetée aussitôt sous forme de geysers.  

P1020512  Nous arrivons dans le parc national Tasman, lieu de villégiature et connu pour sa belle randonnée côtière, la Abel Tasman Coast Track, de 51km. Celle-ci passe par une forêt sauvage et verdoyante, arpentant un sentier ponctué par de jolies chutes et rivières, le tout surplombant la mer de Tasman et offrant des points de vue superbes. Le temps nous fait défaut pour effectuer la totalité de la marche, donc nous nous contenterons d’une promenade le soir de notre arrivée, lors de laquelle s’improvisera rapidement une fructueuse pêche aux coques par une idéale marée basse. Un festin de roi ce soir-là !P1020527

      

Le lendemain, nous faisons une portion paisible, quasiment déserte et pittoresque du « track », d’une quinzaine de kilomètres, qui s’achèvera également par une pêche très abondante. C’est parti pour un nouvel apéro (Tu bois l’apéro, Othman ? À ta santé !) accompagné de fruits de la mer et de nos efforts. Une fois encore, nous avons bénéficié de la générosité du soleil pour cette belle marche : une route sinueuse et fort pluvieuse nous attend dès le lendemain pour rejoindre le nord-est de l’île, en direction des Marlborough Sounds. 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:19

P1020280La côte ouest est encrée entre la mer de Tasman et les Alpes du Sud. Cette région est sauvage, très exposée aux quatre vents et ses plages très visitées en été sont également très appréciées des insatiables « moustiques de plages » dont les piqûres marquent fort et longtemps… Et ils semblent m’adorer !

Après avoir longé la côte vers le sud, en passant par Ross et Hokitika, petites villes ressemblant en cette saison (très calme) à de vraies villes du Wild West, et ce dû à leur passé en tant que refuges de chercheurs d’or, nous sommes arrivés au parc national de Tai Poutini. On visite celui-ciP1020291 principalement pour ses glaciers, le glacier Fox et le glacier Franz Joseph. Nulle part ailleurs on peut apercevoir des glaciers de cette largeur situés si près d’une côte. Le fait qu’ils se déplacent d’une belle distance (70cm) chaque année étonne aussi les novices en la matière que nous sommes.

Des compagnies organisent des excursions de toutes sortes autour, sur et par-dessus ces deux géants. Une fois de plus, le tour en avion, en hélicoptère ou la marche guidée avec crampons sur les glaciers s’avèreront très tentants P1020336mais trop coûteux pour notre budget, ainsi

nous nous contenterons de la promenade nous menant au pied de ceux-ci afin de pouvoir nous restaurer d’un bon pique-nique en savourant la vue. Par chance, nous jouirons d’une belle journée ensoleillée, à priori plutôt rare dans les environs et en cette période.          

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 02:25

P1020045Sur la côte est, encadrée par les sommets enneigés du Mont Seaward Kaikoura (2610m), se situe la presqu’île de Kaikoura. L’étroite proximité de l’Océan Pacifique et des montagnes, ainsi que la rencontre de courants froids et chauds dus au mouvement des plaques invitent ici bon nombre de baleines, de dauphins, de pingouins, de phoques, et d’oiseaux marins tels l’albatros. Pour observer la plupart d’entre eux, il faut avoir recours à un organisme touristique proposant des excursions coûteuses.

Nous ne pourrons pas nous offrir le luxe d’une promenade en mer ou en avion à la recherche d’une queue de baleine ou d’un aileron de dauphin, cependant les colonies de phoques, par chance, viennent exercer leur nonchalance juste au bord de la route et sur les rochers qui l’avoisinent. Même s’il est très tentant d’aller caresser leur étrange pelage aquatique, la longueur de leurs dents rappelle vite qu’il vaut mieux éviter d’approcher de trop près un animal sauvage. P1020101

Kaikoura offre également une superbe promenade panoramique le long de l’océan, surplombant les falaises et l’agitation des vagues. Autrefois un des principaux ports de pêche à la baleine du pays, c’est aujourd’hui un lieu de villégiature pour les Kiwis et les étrangers. On y pêche principalement la langouste et différents types de crustacés, dont les noix de Saint Jaques et autres de leurs cousines. Nous décidons de nous faire plaisir en nous offrant à dîner dans une « caravane-barbecue » qui cuit sur une plaque chaude toutes ces merveilles des environs marins. 

Mais le vent froid qui frappe les cotes à la tombée de la nuit aura vite fait de refroidir totalement notre assiette et les poissons déjà trop cuits ainsi que les « fritters » (espèce d’omelettes) censés contenir des morceaux der langouste… P1020156                                                 

  Bref, même si notre rencontre avec des Néozélandais expatriés en Australie mais de retour au pays pour les vacances, Bernard et Pam, aura été une des belles expériences humaines qui ornent notre parcours, ce dîner sera hélas plutôt une déception.

     Puis, cap sur la côte ouest et la mer de Tasmanie, traversant le pays, ses forêts et ses plaines, faisant une reposante halte aux sources thermales de Hanmer Springs, dormant au bord d’un lac et passant par le col Lewis (907m).         

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 02:22

P1010953À peine les roues posées sur le sol de l’île du sud, et c’est parti en direction de la route des vins, au départ de la petite ville de Blenheim. Sauvignon blanc, Chardonnay, Pinot Noir, Pinot Gris, Riesling, Gewürztraminer embaumeront nos papilles pour les deux jours à venir. Nous réussissons depuis notre départ d’Auckland à alterner les nuits dans des campings mettant à disposition des douches, une cuisine et parfois même des sources thermales avec celles passées sur un parking, en lisière de forêt ou même au beau milieu d’un centre-ville, à la « sauvage » et en toute illégalité.

Cette première nuit dans la région de Marlborough et de ses vins se fera dans un paysage qui nous rappelle notre pays : les vignes. Nous nous demandons combien de temps nous allons rester stationnés là avant qu’un vigneron encoléré ne nous somme de partir sur le champ. Et bien non ! Une fois de plus, les Néozélandais se montrent plus détendus que quiconque et les propriétaires des vignes qui, en effet viennent rapidement vers nous, ne se soucient que de notre bien-être : ils viennent nous prévenir que les machines à récolter passeront la nuit et nous réveilleront, et nous invitent à déplacer la voiture un peu plus loin… dans leur jardin ! Ils n’oublieront pas lors de cette conversation sympathique de nous offrir quelques grappes de raisin pour le dessert…

Le lendemain, c’est parti pour une dure journée de dégustation. Nous errons, de plus en pP1010993lus joyeux, de maison en maison afin de découvrir leur gamme entière. Cependant, la demande en matière de vins en Nouvelle-Zélande est haute et l’offre est moindre, donc les vins sont chers. Selon nous, bien trop chers. On n’en trouve pas un en dessous de 24$ (15 euros) alors qu’il s’agit de la dernière récolte. Nous aurons beau chercher des petites maisons familiales affichant des prix davantage dans nos moyens, cela restera en vain : les propriétaires plus petits n’élaborent pas leur propre vin, ils vendent tous leurs cépages aux plus grands.

P1020013On comprend que les locaux achètent plus volontiers des vins importés d’Australie et que les vignerons d’ici ne parviennent pas à pénétrer le marché français à l’export (même si les Froggys possèdent 60% des vignes de cette région). Malgré tout cela, l’expérience s’avèrera très sympa pour nous, par une belle journée ensoleillée, et les compagnies que nous visiterons, possédant parfois plus de 250ha, semblent florissantes.

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 01:44

P1010787Après les paysages de volcans, de vallées et de prairies (que de vaches et de moutons !), nous nous retrouvons à nouveau dans le contraste de la vie urbaine. Wellington, sans être particulièrement jolie de par son architecture, est réputée pour être la capitale la plus agréable au monde, et en effet elle semble être une ville où il fait bon vivre : sans être trop importante (170 000 âmes), elle possède des grands cinémas, des bars tendance, des boutiques de designers, des ruelles pleines de cafés et de musique live, etc.

Les gens y sont souriants et accueillants et comme dans tout le reste du pays, très « cool et relax » : il n’est pas rare d’en voir marcher pieds nus ou en maillot de bain dans la rue, on nous appelle « guys » ou « mate » (mecs) dans les magasins, et les employés eux-mêmes ne semblent pas terrorisés par leurs supérieurs… P1010822

« Windy Welly » est dans le vent, c’est une certitude. Elle est très fière de sa culture et de ses arts. Son musée « Te Papa », très avant-gardiste et auquel nous consacrerons deux après-midis entiers, est entièrement gratuit, tout comme le sont bon nombre d’autres musées et galeries d’art. Il reçoit même très régulièrement des groupes d’artistes pour en faire profiter au public. Ici, la culture est réellement ouverte et accessible à tous. Te Papa sera pour nous l’occasion de réviser nos cours de sciences sur la tectonique des plaques, les volcans, la constitution de la planète et l’évolution de celle-ci. Le tout, de manière ludique et interactive. Un chef d’œuvre de l’homme, cette fois !

Le Mont Victoria nous offrira une belle vue sur Wellington, ses environs et le port et le centre-ville nous permettra de flâner (et de dormir!) dans les rues animées et de faire des connaissances dans des restaus où bars très accueillants. Puis nous confierons notre « maison » au ferry pour la pittoresque traversée entre les deux îles. P1010828P1010806

          

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 04:43

P1010329En route entre Rotorua et Taupo, nous faisons halte au « pays merveilleux et thermal de Wai-O-Tapu », qui porte très bien son nom. Par chance, la pluie s’arrêtera en même temps que nous. Wai-O-Tapu est un territoire protégé dont on peut visiter une toute petite partie en parcourant quelques kilomètres. Cette superbe balade longe d’incroyables et indescriptibles curiosités de la nature : des mares frémissantes, des explosions de geysers, des terrasses de pierre minérale et des fontaines. Les couleurs extrêmement vives allant du brun au jaune, en passant par le rouge, le bleu, le vert et l’orange sont le reflet des métaux (fer, sulfure, mercure, etc) engendrés par l’activité volcanique récente. Nous sommes estomaqués.   

Taupo est une toute petite bourgade de 20000 P1010456habitants, et c’est aussi le nom du plus grand lac du pays. C’est une des villes dans laquelle beaucoup sont à la recherche d’adrénaline : on y pratique le saut à l’élastique, en parachute ou le jet-boat sur les rapides du fleuve Waikato. Nous opterons pour le moment pour une randonnée d’une journée vers les sommets des volcans.

Pour commencer tout doucement, nous entreprenons d’abord la promenade des « Huka Falls », quelques heures de marche le long du Waikato, le plus long fleuve du pays (425km), en passant par des sources chaudes (41 degrés !) dans lesquelles il faut quelques minutes d’acclimatation avant de se baigner. Nous nous amuserons aussi à cueillir des mures en si grande quantité que nous en mangerons pendant presque une semaine !

Huka Falls Walkway, le fleuve Waikato et les rapidesLe lendemain, c’est le jour de la rando dans le parc national Tongariro. Par chance, il fait très beau. La plupart des touristes ont planifié cette date selon les prévisions de la météo. Nous, nous sommes juste tombés par hasard sur la plus belle journée de la semaine : fraîche et ensoleillée.  

Nous voici donc, comme beaucoup d’autres touristes, sur les sentiers du trek nommé «le Tongariro Alpine Crossing ». C’est parti pour une belle marche de sept heures… Celle-ci, pourtant bien plus lente et facile que notre trek en Thaïlande, me demandera étrangement beaucoup plus d’efforts, et à Gaël de patience ! Mais nous on viendrons à bout, et mes genoux se souviendront de la descente pendant des jours… Ce qui nous marquera le plus cependant, ce sont les extraordinaires paysages. Les monts Ruapehu (2797m), Tongariro (1967m) et Ngauruhoe (2287m) sculptent l’horizon tandis que les lacs Émeraude etP1010614 Bleu, les cratères du Sud, Central et Rouge rythment notre avancée. Férue de la trilogie du Seigneur des Anneaux (que nous recommandons à tous ceux qui veulent être éblouis par les paysages de Nouvelle-Zélande à partir de leur canapé…), je serai ravie de pouvoir admirer le Mont Ngauruhoe de ci près : dans le film, il joue à merveille le rôle du « Mont Doom », dans le cœur duquel Frodo doit jeter la précieuse bague afin de la détruire…

Une petite anecdote, qui sur le moment, on doit l’avouer, ne nous a pas fait rire, a participé à l’authenticité de notre parcours. Étant donné que le Mont Ruapehu est très actif, un écriteau indique en chemin la marche-démarche à suivre en cas de soudaine éruption : «1. Courir vers le bas de la montagne. 2. Ne pas se trouver dans la P1010699vallée. » Hmmm… En gros, ne vaut mieux pas être présent à ce moment-là. Quelques minutes après nous être amusés du manque de cohérence de ces consignes, une impressionnante explosion survient à quelques sommets de nous. Puis de la fumée. Puis une seconde explosion. Accompagnés de Français rencontrés en chemin, nous ne nous sentons soudain pas très rassurés. Mais ensuite, plus rien. Nous apprendrons à la fin de la journée qu’il s’agissait de « simples » tests militaires.   

Après ces émotions et panoramas riches en couleurs, cap sur la capitale Wellington, située au sud de l’île du nord et port d’embarquement vers l’île du sud.                 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 04:40

P1010251Quel bonheur d’aller faire des courses au supermarché ! On n’aurait pas imaginé auparavant pouvoir apprécier ce type d’excursion à ce point… Mais après presque cinq mois de restaurants deux à trois fois par jour (« Ils ne vont pas s’en plaindre, tout de même ! ») cela a été réellement agréable de choisir nos aliments et de nous concocter nous-même des petits plats.

Nous commençons notre itinéraire en arpentant l’île septentrionale du nord au sud. Ici, c’est l’automne, et les températures commencent à baisser, surtout la nuit. L’île du sud, plus proche de l’Antarctique, est plus fraîche que sa voisine, donc il ne faut pas que nous tardions avant de rejoindre celle-ci, visiter ses merveilles puis reprendre la route du nord. P1010234

La ville de Rotorua, aussi peuplée que Châlons-en-Champagne, se situe sur la « Bay of Plenty » (Baie de l’Abondance), surnommée ainsi par le Capitaine Cook lorsqu’il l’a découverte, en 1769. Nulle part ailleurs la puissance des volcans n’est aussi apparente qu’ici : on sillonne entre des sources fumantes, des geysers qui explosent, des bains de boue bouillonnants et des nuages de vapeur.

Le premier soir avec notre van, nous nous sommes garés par hasard dans le parc volcanique de Kuirau pour y passer la nuit. Cela nous a permis de pouvoir admirer les sources bouillonnantes et fumantes à la tombée de la nuit, ajoutant à la forte odeur de soufre un magnifique coucher de soleil et créant une ambiance surréaliste et mystérieuse. P1010263

Nous passerons deux jours à Rotorua, nous promenant au bord de son lac, né d’une éruption volcanique, visitant le musée d’art et d’histoire avec ses anciens thermes et bains de boue, ses principaux monuments coloniaux et le village maori d’Ohinemutu. Puis nous reprenons la route vers la ville de Taupo.     

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 04:37

          4,2 millions d’habitants (seulement ! C’est pourtant plus grand que la Grande Bretagne…) pour 40 millions de moutons. La Nouvelle-Zélande est étroite, éloignée de tout et peu habitée, mais elle vaut le détour ! Ses paysages oniriques, ses monts, vallées et plateaux irréels formés par d’incroyables volcans, eux-mêmes nés du mouvement des plaques qu’ils surplombent… Une nature en ébullition, des couleurs défiant une palette d’artiste…

         Un vrai chef d’œuvre de Papatuanuku (« notre mère la Terre », en langage Mauri). Dès les premières heures, les premiers kilomètres, le pays nous laissera stupéfaits. Sky Tower

 Auckland :

Cette jolie ville dans laquelle habitent un peu plus d’un million de personnes, pourrait être la capitale du pays si Wellington ne lui avait pas volé la vedette. C’est aussi la ville des volcans : les coulées de lave ont formé à plusieurs reprises au cours de dizaines de milliers d’années ce paysage de collines et d’îles sorties de la mer. Les kiwis (néo-zélandais), habitués et férus de grands espaces, ont construit leurs maisons sur des parcelles isolées, ce qui a conféré à la ville un aspect très étendu. Le cœur de la ville, lui, est composé de bâtisses coloniales victoriennes et edwardiennes, de ruelles emplies de cafés et de boutiques, le tout ponctué par des palmiers et des parcs verdoyants.

Nous visiterons la ville à pied, passant devant les monuments les plus importants : la mairie, la place Aotea (sur la pelouse de laquelle nous assisterons à un concert en plein air en appréciant la douceur du soleil), le Civic Theatre, la galerie d’art et ses œuvres représentant des Maoris (dont Lidauer et Goldie), l’université (implantée au beau milieu d’unViaduct Harbour superbe parc où se trouvent également une tour-horloge et l’ancienne Maison du Gouvernement) comme on en aimerait davantage en France, l’ancienne Synagogue, et l’ancienne gare ferroviaire. Nous finirons par une belle promenade le long du Viaduct Harbour, admirant les luxueux bateaux qui y sommeillent.

Puis c’est le moment tant attendu d’aller chercher notre nouvelle maison ! Cela fait plusieurs mois que nous nous réjouissons à l’idée de pouvoir nous déplacer de manière indépendante, et surtout de pouvoir oublier notre sac à dos pendant une semaine ! Durant un mois, nous allons habiter dans un « camper-van », un mini-camping-car, équipé d’une petite cuisine, d’un frigo et bien sûr d’un lit. Le luxe ! Cependant, ce confort à ses limites : par souci d’économies, nous alternerons les nuits dans des campings, afin de recharger les batteries et de prendre une douche chaude, et les nuits « à la sauvage », garés dans une plaine ou une forêt, ou encore au beau milieu d’un centre-ville, où notre hygiène sera des plus sauvages aussi ! C’est là qu’on prend conscience du réel luxe qu’est le nôtre en France… L’eau courante, encore davantage l’eau chaude, qui chez nous fait partir des habitudes quotidiennes, nous apparaît après ces quelques mois de voyage comme une richesse inestimable.    

 

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