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Grand jeu concours!

Avis aux bloggeurs!

 

Nous organisons un concours de commentaires! Attention, certains partent loin de la ligne des starting blocks! Donc, ce jeu est hebdomadaire: chaque semaine, celui ou celle qui nous aura laissé le plus de commentaires recevra... Une carte postale personnellement! Et en plus, selon la limite des stocks disponibles, nous essayerons de glisser un authentique cadeau de type "fallait pas" © !

 

N'oubliez pas de nous envoyer votre adresse postale (sur le blog ou par mail) si vous souhaitez la recevoir!

 

Seule exception autorisée: les candidats Marcelle, Ifig, et Irène ont d'ores et déjà un jocker.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 04:33

P1000898      Après notre étape paradisiaque sur l’idyllique Gili Meno, nous sommes retournés à Ubud, faisant de la petite ville touristique mais sympathique notre point de départ pour la découverte de quelques jolis coins de Bali. Nous avons donc loué un scooter et parcouru, pendant deux journées bien remplies, les routes plus que cabossées vers l’est et le nord de l’île. Cap donc vers la route de Sidemen, parcours splendide à travers la forêt tropicale, longeant des rizières, profitant de points de vue panoramiques somptueux. La pluie battante et grasse ne nous épargnera pas, cependant, et c’est trempés jusqu’aux eaux la plupart du temps que nous roulerons d’un village à l’autre. Cela sera aussi l’occasion de se laisser abriter par d’amicales et souriantes familles, nous offrant un abri sous un porche lorsque l’averse se fera si forte qu’elle empêchera toute visibilité.

Nous voilà, sous nos plastiques jaunes et emmitouflés dans des coupe-vent, grelotant et grommelant, croisant des centaines de scooters conduits par des autochtones en débardeurs, souriants et riants… De quoi, une fois encore, nous faire relativiser aisément. P1000960

Nous repasserons dans le village de Batuan, où la semaine précédente nous avions assisté au jour de « Purification » hindou, pour cette fois pouvoir entrer dans le temple. Des centaines de personnes, en son enceinte, bricolent, peignent, façonnent de drôles de constructions architecturales miniatures, enfilent des fleurs, etc. Ils préparent déjà la prochaine cérémonie qui a lieu dans une semaine !    

Notre route tumultueuse, brumeuse et « aquaplannesque » nous mènera également jusqu’au village de Batur, qui constitue un parfait point de vue sur le mont Batur, un impressionnant volcan. Nous y dégusterons aussi la spécialité locale, met apprécié et regretté de Monsieur Obama (qui a passé quelques années en Indonésie durant sa jeunesse). Une soupe épicée dans laquelle nagent quelques nouilles, du riz, des boulettes de substitut de viande, du tofu, et quelques autres drôles de formes inconnues…

P1000964Puis, pour notre dernier jour à Bali et en Asie, nous décidons de nous détendre. Massage balinais pour Gaël, soins et décorations pour ma part… et pour une bouchée de pain 

Enfin, en route pour de nouvelles aventures, nous volons vers l’Australie !

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 14:00

Ambiance « honeymoon » sur l’île de Gili Meno

Les transports en Indonésie sont lents et complexes. Pour ajouter à ce fait, les agences font attendre leurs clients plusieurs heures entre deux escales. Ici, « on n’est pas pressé », « tout est lent ». Nous voici avisés ! En fait, un pays qui fonctionne au ralenti, c’est exactement ce qu’il nous faut en cette phase de fatigue...

Nous décidons donc de nous rendre sur une autre des 17000 îles qui composent l’Indonésie, parmi lesquelles 8000 sont habitées. Au large de Lombok se trouvent les trois îles « Gili ». Gili Travangan, la principale, accueille les fêtards à la recherche d’évasion (les champignons « magiques » et autres spécialités locales étant vendues à chaque coin d’île), Gili Air, la plus proche du continent, est une alternative entre le calme et l’animation. Enfin, Gili Meno, celle pour laquelle nous opterons, est la plus petite, la plus sauvage et la plus désertée par les touristes. Après un long trajet d’une journée, partagée entre un soleil de plomb sur un « slow boat » (davantage un bac qu’un bateau) qui porte très bien son nom, un froid de canard dans la clim d’un minibus et quelques heures d’attente épuisantes sur une plage/embarcadère, nous arrivons enfin, à la tombée de la nuit.

Quel merveilleux endroit! L’île est un tel paradis que nous y restons une semaine entière, faisant de Meno la plus longue de nos escales depuis le mois de novembre. Nous avons même hésité à lui consacrer la totalité de notre séjour dans le pays afin d’y jouer les Robinsons Crusoé pendant deux semaines. De plus, notre but après les îles était un trek de trois à cinq jours, l’ascension du fameux volcan Rinjani, sur l’île de Lombok, réputé pour être une véritable merveille de la nature. Mais malheureusement pour nous, en cette saison de pluie le temps instable et les glissements de terrain engendrés empêchent cette randonnée. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour nous pousser à rester plus longtemps.

Les plages de sable blanc sont superbes et désertes : chaque jour nous parviendrons à en trouver une juste pour nous. Il n’y a que 300 autochtones qui peuplent Gili Meno, et nous étions, parmi une centaine de personnes sur la navette quotidienne desservant les trois îles, les seuls touristes à choisir la plus petite.

Elle est si réduite qu’en une journée nous faisons le tour de l’île, alternant les vues somptueuses sur la Mer de Bali, empruntant l’unique sentier traversant la campagne verdoyante et les marécages autour du lac salé, sis au beau milieu d’une forêt luxuriante. 

          Nos habitudes s’installent très vite et aisément : petit déjeuner servi par la guesthouse dans laquelle nous louons un bungalow lumineux et authentique, avec une salle de bain en plein air et équipée d’eau non salée (un luxe ici) puis direction la plage, sur laquelle nous passons le reste de nos journées à observer les indescriptibles fonds marins, armés de nos palmes et nos masques, cernés par des milliers de poissons aux couleurs si vives qu’elles paraissent artificielles… D’énormes tortues, passée la barrière de corail que nous longeons chaque jour, à la limite des profondeurs, se nourrissent juste sous nos yeux, pour le plus grand plaisir de ces derniers. D’ailleurs, l’île abrite un « sanctuaire » aux tortues : un jeune homme récolte les œufs de ces dernières et les protège, pour les installer à éclosion dans des bassins où elles grandiront pendant deux mois pour être relâchées une fois capables d’affronter le monde sauvage.  

P1000694L’eau est limpide, mais le courant est fort. Alors, malgré l’aide des palmes, il nous faut faire des pauses. C’est alors qu’interviennent les incontournables bains de soleil, siestes et délicieuses heures de lecture, ponctuées par un ananas savoureux ou une mangue juteuse que d’adorables jeunes filles nous apportent et découpent pour nous.

Le soir, c’est l’occasion de nous asseoir sur une « beruga », petite hutte de bambou ouverte aux quatre vents et recouverte de larges coussins invitant à la flânerie, afin de nous régaler de la pêche du jour au barbecue en nous émerveillant devant les lumières reflétées par la mer, surplombée elle-même par un océan d’étoiles. Ce paysage nocturne n’est perturbé que par le spectacle tout aussi époustouflant des éclairs qui viennent frapper le crépuscule et par le grondement du tonnerre qui couvre le bruit des vagues. Les orages retentissent chaque nuit, venant rafraîchir l’atmosphère et adoucir l’air pour laisser place au soleil radieux au petit matin.

D’autres soirs, nous apprécierons (avec modération bien sûr) l’alcool de riz local, bien moins fort que celui que nous connaissions jusqu’ici, et joliment empourpré par l’utilisation de riz rouge, que nous partageons autour d’un feu de camp avec les « beach boys » de Meno qui entraînent chaque passant à chanter avec eux sur un air de guitare célèbre : « Welcome to Hotel Gili Meno… ».

Mais l’aventure nous appelle et il nous faut mettre de nouvelles voiles. Nous rentrons à Ubud, d’où nous partirons explorer l’est, l’ouest et le centre de Bali pour les quelques jours qu’il nous reste, décidant de réserver les îles de Java et de Sumatra pour un autre voyage.                     

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 07:19

Après un vol (en low-cost) Kuala Lumpur-Denpasar (sur l’île de Bali) un peu mouvementé (beaucoup de turbulences), nous sommes arrivés à Denpasar et avons aussitôt partagé un taxi pour une heure et demie de route en direction de la ville d’Ubud.

Ubud était autrefois un petit village, qui a petit à petit « avalé » ses bourgades voisines pour devenir la ville étendue qu’elle est désormais. Elle comporte de nombreux temples, musées et galeries d’art et est entourée de rizières et de campagne verdoyante. Elle est surtout très touristique. 

P1000496Nous y arrivons le soir, il est 23h passés. Pas un chat dans les rues. Tous les hôtels semblent fermés, en tout cas les lumières des réceptions sont éteintes. Mais en Asie, il y a presque toujours un réceptionniste qui dort à même le sol et qu’il faut réveiller en insistant parfois un peu. Sur un trottoir, quelques locaux regroupés pour boire des bières nous saluent chaleureusement et se mettent en quête afin de nous trouver une chambre. Que d’hôtels luxueux, annonçant des piscines et des spas sur les affiches ! Que de vitrines de boutiques de vêtements chics ! C’est bien loin des marchés ou des petits stands de rue vendant des bijoux grisonnants et des fripes à bas prix, auxquels nous sommes habitués depuis le début de notre voyage… Toutes les guesthouses de la rue affichent complet, ce à quoi ne nous ne attendions pas en basse saison. Nous finirons par trouver une chambre à un prix plus élevé qu’à notre habitude (après tout, nous sommes à Bali !), mais quelle chambre ! Elle est immense. Quel contraste avec notre dernière habitation, où nous partagions la salle de bain et les toilettes sur le pallier, avec à peine la place de disposer nos sacs à dos à côté du lit. C’est donc un réel appartement que nous louons à Ubud, très lumineux avec ses grandes baies vitrées  et sa terrasse surplombant une petite colline entourée de cocotiers et autres arbres exotiques, et le tout équipé d’une petite cuisine (chouette, nous allons pouvoir faire du café et cuisiner !) et d’une salle de bain avec baignoire. Dans un monde où la surpopulation fait rage et où les logements sont parfois si étroits (pensons aux Japonais qui doivent dormir dans des tiroirs…), ici les chambres sont incroyablement spacieuses. Nous n’avons pas fini d’être surpris au cours de notre voyage !

P1000575Toujours fatigués, en particulier de devoir nous organiser, nous renseigner sur les visas, les moyens de transports, trouver la bonne banque, changer l’argent à un bon taux, planifier notre parcours et des prochains sites à visiter, louer un scooter (ou pas ?), etc… En somme, nous avons un gros coup de bar ! Le premier jour à Bali, non sans mauvaise conscience, nous ne ferons tout simplement rien d’autre que de boire du thé et alterner les films (sur l’ordi) et les siestes. Il est temps de nous reprendre, cela serait trop dommage de ne pas visiter ce coin de paradis… Mais il y a tant de choses à faire ici, nous ne savons pas par quoi commencer… Allez, allez, il faut se remotiver !

Le second jour, toujours avec du mal à nous tirer du lit et de la chambre si confortable, nous parvenonsP1000556 tout de même à aller louer un scooter pour arpenter les environs. Après avoir passé la première heure à chercher une station essence et un marché (afin de faire des courses pour le dîner, pour lequel Gaël a acheté une bouteille de Champagne en Duty Free…Craquage après quatre mois d’abstinence!), nous partons à la découverte des villages environnants et des paysages de rizières.

            Nous décidons de rouler au hasard pour une visite plus authentique. Nous nous retrouvons ainsi au beau milieu du village de Batuan, au pied d’un temple devant lequel sont réunis plusieurs centaines de personnes, joliment parées. Les femmes portent des dentelles et habits aux couleurs vives et des marques sur le front (Bali est principalement hindouiste et bouddhiste, contrairement aux autres îles, majoritairement musulmanes), les hommes sont vêtus de sarongs.

Nous apprenons que c’est le grand jour de la cérémonie de purification, qui précède le Nouvel An indonésien. Après le passage au temple, les locaux se rassemblent en une procession en direction de la plage, afin «d’emporter les dieux vers la mer et de leur faire des offrandes ». Nous décidons de les suivre et nous retrouvons, sur une dizaine de kilomètres (et presque constamment à l’arrêt), dans une nuée de scooters, voitures et camions. Finalement nous atteignons une plage de sable noir (à Sukawati) sur laquelle des centaines de familles se reposent et jouent, en laissant derrière elles des couronnes et petits paniers de fleurs en offrande.

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